Une nuit, dans une gare de triage, deux missives décident de quitter le wagon de tri postal dans lequel elles sont enfermées. L’une est une lettre de rupture, l’autre une déclaration d’amour. La première ferait tout pour disparaître, la deuxième pour arriver à bon port dans les meilleurs délais… Leur périple les conduit au bord d’un canal où elles remettent leur destin aux mains de Lukengo, un sans-papier en mal d’amour. Et les voici tous trois en cavale, en quête d’écoute, d’humanité et d’amour, le temps d’une nuit de mai…
Cette fable pour adultes et enfants oscille entre onirisme et burlesque et le spectacle lui-même nous fait voyager, sur le fil des mots, entre théâtre d’objets et danse hip-hop, entre rythme soutenu et temps arrêté.
Teaser
NOEMIE : Je peux pas m’arrêter d’imaginer. Autant demander à un verger d’arrêter de donner des fruits / aux bergers d’arrêter de rêver sous la lune. Le papier, ça imagine. ça sert à imaginer. Si tu veux pas imaginer, reconvertis-toi dans le SMS, le texto, l’internet ou ce que tu veux. Mais le papier, ça imagine. Ca imagine parce que ça se caresse comme une peau. La peau, ça imagine de partout. C’est l’organe de l’imagination, la peau ; tu savais pas ça ? RUTH : Viens. On y va. Tu te montes le bourrichon.
de Laurent Contamin
Mise en scène : Olivier David
avec Pascale Blaison, Ucka Ludovic Ilolo et Laure Pages
Lumières : Philippe Lacombe
Musique et univers sonore :
Francine Ferrer et Shaÿ Mané
Scénographie : Gilbert Epron
Objets, marionnettes, bidouilles en tous genres : Pascale Blaison et Gilbert Epron
Costumes : Camille Labro et Pascale Blaison
Texte édité chez Lansman